Cela fait des années que je regarde ces dessins exécutés à la plume, d'une main de maître : on sent que Charles Dana Gibson croquait à la hâte, pressé de faire apparaître des visages, des histoires et toujours plus d'histoires, c'est ce qui me plaît le plus chez lui. Je me rappelle qu'au lieu de travailler en classe au lycée, je m'appliquais à reproduire ces Gibson girls, leur chignon et leur demi sourire sur mes affaires d'adolescente...
Et même si aujourd'hui, j'ai appris à me détacher de son style (tout comme de celui d'Hal Foster) et ne dessine plus les visages de l'ancêtre de la pin-up, je reviens souvent à ses images comme à un beau rêve qui s'est achevé en 1910...
The game of bridge
A man in love
The turning of the tide
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