mardi 22 septembre 2015

Marilyn... again

Photographiée par Philippe Halsman 1952. 

"La beauté est le plus radieux diadème dont le hasard puisse couronner un front".
Théophile Gautier.

samedi 19 septembre 2015

Littérature gothique

Ruines du monastère d'Eldena, par C.D. Friedrich, 1825.

œuvre de jeunesse d'Alexandre Dumas, Pauline (1838) réunit les ingrédients chers au gothique : abbaye en ruines, voleurs de grand chemin, héroïne exsangue enterrée vive dans un caveau... Et pourtant, malgré quelques inconsistances soulignées dans la préface - l'auteur tente d'ancrer ses personnages dans le réel sans se montrer très convaincant - ce livre est étrangement violent. On se rappellera la scène de meurtre d'une femme dans un souterrain par le mari de Pauline tandis que ses acolytes cherchaient à la violer. Même Le Moine de M. G. Lewis ne m'avait pas semblé si cru. 
L'automne et l'hiver ont été faits pour écrire et lire des romans gothiques. Le prochain :  The Castle of Wolfenbach d'Eliza Parsons, une promesse d'effroi, de nuit, de cris comme les Anglais savent si bien y faire. 

Extrait : "Vous vous réveillerez dans un caveau où nul n'est descendu depuis vingt ans, et dans lequel, d'ici à vingt ans peut-être, nul ne descendra encore. N'ayez donc aucun espoir de secours, car il serait inutile. Vous trouverez du poison près de cette lettre : tout ce que je puis faire pour vous est de vous offrir une mort prompte et douce au lieu d'une agonie lente et douloureuse. Dans l'un et l'autre cas, et quelque parti que vous preniez, à compter de cette heure, vous êtes morte."

mercredi 2 septembre 2015

Aurevoir Montpellier


En plus de deux ans, l'impression qu'on a d'une ville change, et à force d'y vivre, on ne la regarde plus. Lorsque j'étais arrivée de Paris, Montpellier symbolisait la lumière, la joie, la jeunesse. Les habitants sont faciles d'approche, le dédale de rues un paradis pour piétons, la mer n'est jamais loin, on la sent, on la voit par les mouettes qui survolent la ville. J'y ai été heureuse. 
Mais certaines personnes ne sont pas faites pour appartenir à un seul lieu et l'envie de partir me reprend. Lyon, sans rien y connaître, me paraît moins hospitalière, moins grandiose. Je sens pourtant, qu'entre la Saône et le Rhône, proche de la fraîcheur des Alpes, une autre vie m'attend...