En plus de deux ans, l'impression qu'on a d'une ville change, et à force d'y vivre, on ne la regarde plus. Lorsque j'étais arrivée de Paris, Montpellier symbolisait la lumière, la joie, la jeunesse. Les habitants sont faciles d'approche, le dédale de rues un paradis pour piétons, la mer n'est jamais loin, on la sent, on la voit par les mouettes qui survolent la ville. J'y ai été heureuse.
Mais certaines personnes ne sont pas faites pour appartenir à un seul lieu et l'envie de partir me reprend. Lyon, sans rien y connaître, me paraît moins hospitalière, moins grandiose. Je sens pourtant, qu'entre la Saône et le Rhône, proche de la fraîcheur des Alpes, une autre vie m'attend...