dimanche 28 février 2016

Merry twenties

Mae Murray, La Veuve Joyeuse, E. Von Stroheim, 1925.

Je ne l'ai jamais vue dans un film - mais c'est justement ce qui lui confère tout son mystère, à mes yeux. Comme bon nombre de ses contemporaines photographiées avec autant d'ombre et de lumière, il s'agit à peine d'une femme mais plutôt d'une créature, évanescente, du fait de sa blondeur, de cette peau d'albâtre, une vraie Angélique, capturée par un objectif. Et en regardant ces clichés, ces visages si lointains, j'ai toujours beaucoup de mal à imaginer que ces acteurs vivaient, que leur peau était rose et qu'ils pouvaient parler. 

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