jeudi 14 août 2014

Chant: Lady Day



Dans The Heart of A Woman, l'écrivaine Maya Angelou décrit sa rencontre avec Billie Holiday en 1957 comme une grande déception: elle était grossière, alcoolique et donnait des leçons à tout le monde. 
Mais elle était aussi cette voix un peu éraillée, douce, la voix blessée de tout un peuple, servie d'un merveilleux talent. 
Maya Angelou écrit ses mémoires en toute honnêteté et on aurait pu aisément passer une soirée passionnante avec elle, à l'entendre raconter sa vie incroyable. 
Mais Billie... il faut simplement l'écouter encore et encore en se répétant que le talent n'a pas besoin d'équilibre et ne s'embarrasse pas de l'intelligence du cœur. Elle est elle et c'est bien suffisant.

2 commentaires:

  1. Je ne connaissais pas Maya Angelou, et je dois dire que ton post a piqué ma curiosité: après quelques recherches, elle se révèle être une femme de plus à connaitre, imposante par sa carrière et sa personnalité. Peut-être faisons-nous trop souvent l'erreur de s'intéresser aux gens les plus connus et non à ceux qui restent en retrait: ceux que l'on croyait sympathiques ne le sont pas, et vice versa. Se laisser porter par le talent de chacun en dépit de tout le reste, est sans doute la meilleure attitude à adopter, comme tu nous le montres si bien. Tout le monde n'a pas le bon sourire d'Errol Garner! ;)

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    1. Oui mais Maya Angelou est connue dans son domaine (je dois avouer que j'ai été déçue par sa personnalité à la fin de sa vie, lorsque j'ai visionné des interviews sur Youtube, elle dit beaucoup de platitudes "the most important thing in life: love"). Peut être cherchons-nous toujours un idéal dans toutes ces personnalités qui nous inspirent. Aimons-les pour ce qu'elles nous donnent! Sinon, une personne que tu connais bien m'a fait découvrir Pearl Bailey accompagnée de Dinah Shore pour une version de Mack The Knife: encore une incroyable artiste afro-américaine, j'en ai été toute renversée!

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